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Un 3e médecin attendu au centre communal
Le premier centre médical communal de Bretagne, ouvert par la municipalité du Sourn, à la mi-septembre, poursuit son développement. Une offre de recrutement pour un troisième médecin a été lancée, hier.
Le centre médical communal du Sourn fonctionne depuis six mois maintenant avec deux médecins et deux secrétaires. Et les compteurs sont au vert, « le cabinet reçoit jusqu’à 50 patients par jour », explique le maire, Jean-Jacques Videlo. « La structure a bien démarré. Il y a une réelle demande, dues aux épidémies du moment, mais aussi aux nouveaux besoins liés aux départs de plusieurs médecins du secteur. A tel point que nous souhaitons recruter un troisième médecin ».
Meilleur service
Pour l’élu sournais, l’arrivée d’un médecin salarié supplémentaire va permettre « de rendre un meilleur service aux patients en augmentant les créneaux d’ouverture, ce qui diminuera le délai d’attente pour un rendez-vous ». Le maire est serein : « L’équilibre financier est possible, le budget primitif avec deux médecins était de 300.000 EUR, il sera de 400.000 EUR avec trois ».Concurrence déloyale ?
Jean-Jacques Videlo tient aussi à faire le point sur les accusations de concurrence déloyale lancées par certains médecins libéraux de la région. « Il n’y a pas de concurrence entre le public et le privé. L’offre est complémentaire. Il faut positiver. On se doit de créer du service et de rendre attractif notre territoire. Même avec des moyens limités, c’est possible. Pour l’instant, les faits nous donnent raison ». Le maire du Sourn précise également que les médecins du centre médical communal réalisent régulièrement des gardes le week-end et des astreintes le soir, tout comme leurs confrères libéraux.« Bizutages »
L’édile s’alarme toutefois de l’attribution de ces jours de garde. « J’ai appris qu’il existerait des "bizutages" : Pâques, le 14 juillet, Noël et le jour de l’An auraient tous été assignés aux médecins du centre communal. Je peux comprendre qu’il faille assurer ces créneaux mais les attribuer aux nouveaux arrivants en leur assignant systématiquement les week-ends prolongés, ce n’est pas un bon moyen d’attirer des confrères sur le territoire », se désole l’élu. (*) Les médecins sont des salariés, payés par la commune.Le Télégramme - 02/04/16